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AGRO-BIO - 360 - 06

LE HANNETON COMMUN ET LES VERS BLANCS 

Table des matières

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Par Jean Duval, agr., M.Sc.
Mars 1993

 

LE HANNETON COMMUN ET LES VERS BLANCS

Les gros vers blancs que l'on retrouve dans les sols de nos régions sont le plus souvent les larves du hanneton commun, aussi appelé communément barbeau (Phyllophaga anxia - June beetle). Les larves de ce scarabée s'attaquent aux racines de plusieurs espèces de plantes. Parmi les scarabées nuisibles, le hanneton commun est la seule espèce d'importance économique au Québec. Plus au sud, dans la péninsule du Niagara par exemple, on retrouve aussi le hanneton européen et le scarabée japonais.

GÉNÉRALITÉS

Description

La couleur des hannetons adultes varient de brun pâle à brun foncé. Les mâles et femelles mesurent en moyenne 20 mm de longueur et 11 mm de largeur.

Les oeufs du hanneton sont blanc perlé et mesurent 2,5 mm de longueur et 2.0 mm de largeur. Les larves sont translucides à l'éclosion et tournent au blanc laiteux par la suite. Leur corps est mou et enroulé en demi-cercle sur lui-même. Leur tête est brune ou ocre. Les larves du hanneton sont de taille variable selon leur stade de développement. Au premier stade larvaire, elles mesurent environ 2 cm. Au troisième stade larvaire, elles mesurent jusqu'à 4 cm.

Figure 1 - Les divers stades du hanneton

Cycle de vie

Le hanneton a un cycle de vie de trois ans au Québec (voir figure 2). En première année, l'adulte émerge du sol en fin d'avril et prend son envol au crépuscule vers ses lieux préférés d'alimentation dès la mi-mai. L'accouplement a lieu dans ces mêmes endroits. Dans le jour, les adultes se cachent sous les débris et les roches, dans l'herbe, etc. La période la plus intense de vol et de ponte a lieu dans le sud du Québec en juin et se termine le même mois.

Les oeufs (55 en moyenne au Québec) sont déposés de 5 à 17 cm de profondeur en sol enherbé environ 10 jours après l'accouplement. Ils sont déposés dans des boules de terre tenues par une sécrétion gluante et éclosent environ 30 jours après.

Les jeunes larves se nourrissent alors de végétation en décomposition, de champignons et de radicelles. En six à huit semaines, soit vers le début-août, les larves atteignent un deuxième stade de développement après quoi elles s'enfoncent plus profondément (20 à 60 cm) dans le sol pour l'hiver.

En deuxième année, les larves remontent près de la surface (10 à 25 cm), se nourrissent pour une courte période après quoi elles passent en fin-juin au troisième stade larvaire, le plus destructeur. Ce troisième stade se nourrit de façon vorace et s'enfonce pour l'hiver (20 à 60 cm).

En troisième année, les larves sont peu actives et se nourrissent peu au printemps. En juillet, elles se transforment en nymphes et la forme adulte apparaît par après mais demeure dans le sol jusqu'au printemps suivant.

Figure 1 - Cycle de vie du hanneton au Québec

Zones à hannetons au Québec

Hammond et Maheux (1934) avaient délimité trois zones à hannetons au sud du Québec. La première zone correspondait à l'Outaouais québécois, la deuxième à Montréal et la région immédiatement au nord et la troisième zone au sud et au nord-est de la province. L'idée de la zone est de regrouper les régions où la majorité des hannetons ne se retrouvent pas au même stade dans leur cycle de trois ans.

Lim (1979), dans son travail de doctorat, a déterminé que ces zones ne sont plus valides. Il a observé beaucoup de superpositions des différentes zones. La nouvelle carte qu'il propose est présentée en figure 3. Les chiffres romains en majuscules indiquent le stade dominant à chaque point d'observation en 1980. Les chiffres romains en minuscules indiquent les autres stades observés en ordre d'importance sur les mêmes sites. On peut remarquer qu'à certains sites on ne retrouve qu'un stade du hanneton. C'est le cas pour Valleyfield, Nicolet, L'Assomption et L'Acadie. Dans ces régions, on peut donc s'attendre à des cycles réguliers de dommages aux cultures.

Figure 3 - Stades du hanneton au Québec en 1980 selon les régions

Dommages et plantes attaquées

Larves

Les vers blancs se nourrissent de façon grégaire sur les racines des plantes à racines fibreuses en se déplacant à l'horizontal à environ 5 cm sous la surface du sol. Les cultures les plus attaquées sont le mil, le pâturin du Kentucky, le maïs, les fèves, les fraises et surtout les pommes de terre. Les dommages dans les pelouses, terrains de golf, champ de foin de graminées sont particulièrement apparents. Les larves mangent les racines ce qui affaiblit et éventuellement fait mourir les graminées.

Les vers blancs peuvent aussi détruire des plantations de pins, de mélèzes et de chênes. Ils aiment également les racines des jeunes arbres fruitiers.

Les dommages par les larves sont souvent plus prononcés au printemps et à l'automne quand le sol est très humide.

Adultes

Les adultes sont nocturnes et se nourrissent du feuillage de l'orme, du chêne, du peuplier, du rosier, du tremble, du frêne, du framboisier, du saule, du poirier, des cerisiers, de l'aulne, du noyer, du bouleau, du cornouiller et d'autres plantes. Ils peuvent aussi se nourrir des pétales de fleurs tels que ceux du pommier et du lilas. Ils n'occasionnent des dommages sérieux aux arbres et arbustes que lorsqu'ils sont en très grand nombre.

Conditions préférées

Les sites préférés de ponte de la femelle sont:

  • - des sols enherbés;
  • - des sols légers, chauds, bien drainés (loam sableux ou limoneux);
  • - des sols plutôt acides (plus hautes populations à pH entre 5.35 et 6.25);
  • - des sols entre 28 et 58 % d'humidité;
  • - la proximité d'arbres dont elle se nourrit;
  • - un couvert végétal dense et ras.
  • MOYENS DE LUTTE

    Piégeage et dépistage

    Adultes

    Il est fréquent de voir le soir venu les barbeaux, surtout les mâles, se précipiter sur les lampes extérieures à l'apparition des temps chauds de la mi-mai à la fin juin. Le piégeage des adultes se fait donc facilement à l'aide de pièges lumineux. On utilise de préférence des tubes fluorescents à ultra-violet de 8 watts placée à 1.5 à 2.1 mètres de hauteur au-dessus du sol. Pour le dépistage ou le piégeage massif, la lampe peut être placée dans un piège conique duquel les insectes seront incapables de sortir ou encore elle peut être placée au-dessus d'un plat d'eau savonneuse dans lequel les insectes se noieront.

    Les autres méthodes de dépistage des hannetons adultes ne semblent pas efficaces. Lim (1979) a démontré que l'accumulation des degrés-jours ne permet pas de déterminer l'apparition des premiers adultes au printemps. Il n'y a pas non plus de phéromones synthétiques disponibles pour les hannetons bien que ces produits existent pour le scarabée japonais.

    Le dépistage des adultes permet d'identifier l'année 1 dans le cycle de l'insecte. Si on observe une très forte population d'adultes, on peut s'attendre à des dommages importants aux cultures dans l'année suivante.

    Larves

    Plusieurs signes peuvent indiquer la présence d'une infestation de vers blancs. Dans les pelouses et prairies, on peut discerner la présence de hannetons au dépérissement et au jaunissement de la végétation. Parce que les racines sont détruites, les plantes se soulèvent facilement en plaques. Les dommages aux pelouses et prairies causés par les petits mammifères tels que mouffettes et ratons-laveurs sont souvent plus grands où l'on retrouve de hautes populations de vers blancs car il s'agit de proies de choix pour ces animaux. La présence de volées d'étourneaux et de carouges qui viennent chercher leur nourriture sur les pelouses sont aussi un indice d'infestation de vers blancs.

    La méthode utilisée pour le dépistage des larves et oeufs consiste à faire le décompte des différents stades sur une surface de sol de 0.1 mètre carré et sur 30 cm de profondeur. Comme la répartition du hanneton dans le sol n'obéit pas au lois du hasard, il faut faire le décompte sur un grand nombre de sites pour avoir une idée précise des populations. Lim (1979) a évalué que pour obtenir une variabilité de 30%, il lui fallait observer 24 sites dans un champ de 0.1 hectare, ce qui prenait 2.8 heures!

    Là où le nombre de larves dépasse 5 à 10 par dixième de mètre carré, on peut en général voir de la végétation morte.

    Moyens de lutte physiques et culturaux

    Prévention

    Une mesure de prévention simple consiste à éviter de cultiver des cultures susceptibles comme le maïs, les fraises et les patates après un retour de prairie. On peut aussi éviter ou limiter la superficie de ces mêmes cultures dans la deuxième année du hanneton, la plus dommageable, lorsque l'on connaît le cycle de l'insecte dans la zone où l'on est.

    Dans les prairies et pelouses, il faut éviter de faucher à moins de 7.5 cm (3 pouces) car les hannetons préfèrent déposer leurs oeufs où l'herbe est rase.

    Toute culture en mauvais état peut être plus facilement menacée par les vers blancs. Il faut donc maintenir les cultures dans les meilleures conditions de croissance.

    Contrôle de l'humidité

    Dans les terrains de golf irrigués, il est préférable de faire des arrosages espacés de façon à stimuler le développement des racines profondes et à assécher la surface du sol entre les arrosages, ce qui découragera la ponte des femelles.

    Dans un couvert de graminées déjà endommagé par les vers blancs, un arrosage léger et fréquent est préférable pendant les périodes chaudes et sèches (Mahr, 1984).

    Rotation

    Une rotation de trois ans avoine (ou autres céréales)-trèfle-maïs (ou autre culture sarclée) où le trèfle et le maïs occupent la plus grande superficie en année de vol des barbeaux a été recommandée par Davis (1918). Les barbeaux ne pondront pas dans le trèfle et le maïs mais préféreront les céréales. Dans le même esprit, une rotation de cinq ans culture sarclée-céréales-trèfle-céréales-trèfle peut être pratiquée mais ne serait pas synchronisée avec le cycle du hanneton.

    Travail du sol

    L'utilisation du labour suivi de nombreux passages de herse à disque est une méthode courante de contrôle du hanneton. Le moment du labour est cependant critique car il faut intercepter la larve quand elle est dans la couche de labour. Celui-ci doit donc être effectué entre le début de mai et la fin de juin pour contrôler le deuxième stade larvaire et entre la fin de juillet et la fin de septembre dans le cas du premier stade larvaire. Le stade où le hanneton est le plus susceptible au travail du sol est toutefois à la pupaison soit de la mi-juin au début juillet de la troisième année, un temps où il est difficile de travailler le sol sans totalement sacrifier la saison de croissance.

    Dans les pelouses et autres petites superficies, on peut utiliser des souliers à longues dents ou pointes qui aérent tout en transpercant les larves (voir adresses utiles à la fin). L'entomologiste Whitney Cranshaw de l'Université du Colorado a prouvé que ces souliers sont aussi efficaces à tuer les vers blancs qu'un traitement insecticide au diazinon. Il envisage de mettre au point un aérateur sur le même principe mais pour les grandes superficies.

    Compaction

    En Nouvelle-Zélande, où les pâturages permanents occupent de grandes superficies, la compaction est utilisée pour contrôler les vers blancs (d'autres espèces que le hanneton). Des rouleaux remplis d'eau donnant une charge de deux tonnes et demi permettent de contrôler à 88% les vers blancs. De façon à décourager la ponte, la première compaction est effectuée dans la période où les adultes pondent . Une deuxième compaction suit pour écraser les jeunes larves lors de l'éclosion. Le suivi de l'évolution du ravageur doit être fait de près de façon à agir au bon moment.

    L'utilisation de la compaction pour contrôler le hanneton au Québec est une méthode qui mérite d'être vérifier.

    Moyens de lutte biologiques

    Le taux de mortalité hivernale des larves en raison des basses températures, spécialement au troisième stade, se situe en général entre 50 et 80% au Québec (Lim, 1979). En plus de cette cause de mortalité importante, les larves de hannetons comptent plusieurs ennemis naturels au Québec qui jouent un rôle important dans le contrôle des populations (Lim et al., 1981). Ces ennemis se retrouvent parmis les vertébrés, les insectes et les microorganismes.

    Vertébrés

    Plusieurs oiseaux se nourrissent de vers blancs et il est donc bon de les encourager en leur fournissant des cabanes et autres abris. Les mouffettes et autres petits mammifères sont également friands des vers blancs mais leur présence occasionnent malheureusement plus de dommages que n'en font les larves elles-mêmes.

    Dans le passé, le contrôle biologique à l'aide d'animaux de ferme était le plus souvent recommandé. Il s'agissait de laisser des porcs ou des volailles dévorer les larves et nymphes exposées après un labour.

    Invertébrés

    L'hymenoptère Tiphia inornata dépose ses oeufs dans le troisième stade larvaire du hanneton ce qui affecte environ 13% des populations. Le diptère Microphthalma michiganensis parasite 45% des larves de deuxième et troisième stade selon Petch et Hammond (1926). D'autres ennemis naturels comme certaines nymphes d'acariens ne font qu'affaiblir les hannetons en s'attachant à eux.

    L'utilisation de nématodes entomopathogènes du genre Steinernema apparaît comme un moyen de contrôle biologique intéressant pour les pelouses et les terrains de golf. Les nématodes entrent dans la larve et libèrent des bactéries qui attaquent le corps de l'insecte. Par la suite, les nématodes se nourrissent des tissus de la larve, se reproduisent, ingèrent des bactéries et se dirigent vers une autre victime.

    Les nématodes nécessitent des conditions de sol humide, si bien que là où les vers blancs prospèrent peuvent prospérer également les nématodes qui les attaquent. En fait les nématodes sont très sensibles à la dessication et à la lumière du jour. C'est pourquoi il ne doivent pas être appliqué au milieu du jour et qu'un arrosage doit suivre leur application.

    En ce moment, il n'y a qu'une seule espèce de nématodes commercialisé aux États-Unis, soit Steinernema carpocapsae, sous le nom de "Biosafe", "Biovector" et autres marques. L'efficacité de ce nématode contre les vers blancs du scarabée japonais s'est avérée décevante après quelques années (Vittum, 1992). Le nématode Steinernema glaseri, non-commercialisé, permet de 50 à 70% de contrôle et pourrait être utilisé dans les endroits où l'on ne nécessite pas un contrôle parfait. Georgis et Poinar (1990) ont aussi obtenu de meilleurs résultats avec le nématode Heterorhabditis heliothidis qu'avec S. carpocapsae.

    Microorganismes

    Certaines maladies attaquent naturellement les larves comme les champignons Cordyceps ravenelii et Metarrhizium anisopliae, le dernier étant le plus fréquent au Québec. Les larves prennent un aspect bleuâtre ou vert pour éventuellement se momifier.

    La bactérie Bacillus popilliae, aussi appelé Bp, provoque une maladie mortelle (Milky spore disease) pour les larves du hanneton. Leur sang habituellement clair tourne au blanc laiteux lorsqu'infecté. Cette bactérie est utilisée depuis les années '30 aux États-Unis pour le contrôle de la larve du scarabée japonais. Il s'agit en fait du premier bio-insecticide. Le Bp est commercialisé sous forme de granules ou de poudre aux États-Unis mais pas encore au Canada, car personne n'en a demandé l'homologation. Les marques de commerce américaines sont Doom, Japidemic et GrubAttack.

    L'application concentrée du Bp est préférable à une application légère et uniforme car c'est la larve infectée qui en transportant la bactérie permet d'inoculer le reste du sol. Le Bp est donc appliqué à raison de 11 kg/ha en damier de 1.3 mètres de côtés. Après application, cela prend de deux à trois ans avant d'avoir un contrôle complet.

    Le Bp commercialisé aux Ëtats-Unis pourrait ne pas être efficace au Québec. En effet, Klein (1990) fait remarquer qu'il existe des souches de Bp différentes pour les différentes espèces de vers blancs et que la maladie se propage moins vite dans les régions nordiques comme la Nouvelle-Angleterre. Il faut donc augmenter les doses, ce qui devient peu économique. Par contre, le coût du Bp devrait baisser dans les années qui viennent car il est maintenant possible de reproduire la bactérie sur un média artificiel.

    Pour le Québec, il faudrait isoler une souche de Bp qui attaque les larves du hannetons commun ou encore utiliser la bactérie Bacillus cereus qui semble plus prometteuse ici que Bacillus popilliae.

    Conclusion

    Les vers blancs du hanneton peuvent occasionner des problèmes très sérieux. Cependant, comme les dommages sont plus prononcés en cycle de trois ans, les méthodes culturales se prêtent bien au contrôle de cet insecte dans les terres agricoles, particulièrement dans les régions où un stade de l'insecte est vraiment dominant. Pour les pelouses et parcours de golf où le travail du sol est moins facile, l'utilisation de bio-insecticides semble une solution intéressante mais qui reste encore à développer au Québec.

    Adresses utiles

    The Added Touch
    132 Trafalgar Road
    Oakville, Ontario
    L6J 3G5
    1-800-268-5060
    Souliers aérateurs de pelouses. 17.50$ plus frais de poste et d'envoi.

    Bibliographie

    Agriculture Canada. 1992. Lutte efficace contre les vers blancs. Fiche de renseignements 92-10, Direction de l'industrie des produits végétaux, Agriculture Canada. Ottawa. 6 pages.

    Georgis, R. et George O. Poinar, Jr. 1990. Field effectiveness of entomophilic nematodes neoaplectana and heterorhabditis. In Leslie, A.R. et R.L. Metcalf. 1990. Integrated pest management for turfgrass and ornementals. United States Environmental Protection Agency, Washington D.C.

    Hammond, G.H. et G. Maheux. 1934. Comment lutter contre les vers blancs dans Québec. Bulletin No 130, Ministère de l'agriculture de la province de Québec.

    Klein, M.G. 1990. Biological suppression of white grubs in turf. pages 297 à 305. In Leslie, A.R. et R.L. Metcalf. 1990. Integrated pest management for turfgrass and ornementals. United States Environmental Protection Agency, Washington D.C.

    Lim, K.-P. 1979. Bionomics of the common june beetle, Phyllophaga anxia, with particular reference to distribution, life history and natural enemies in Southern Quebec. Thèse de doctorat, Université McGill.

    Lim, K.-P., R.K. Stewart et W.N. Yule. 1980. A historical review of the bionomics and control of Phyllophaga anxia (Coleoptera:Scarabaeidae), with special reference to Quebec. Annales de la Société Entomologique du Québec, 25(3):163-178.

    Lim, K.-P., R.K. Stewart et W.N. Yule. 1981. Natural enemies of the common june beetle, Phyllophaga anxia (Coleoptera:Scarabaeidae), in Southern Quebec. Annales de la Société Entomologique du Québec, 26(1):14-27.

    Mahr, D.L. 1984. Turfgrass disorder:white grubs. Urban phytonarian series A3275, University of Wisconsin, Madison.

    Pelczar, R. 1992. Japanese beetle bashing. National Gardening, septembre-octobre 1992:22-24.

    Tashiro, H. 1987. Turfgrass insects of the United States and Canada. Cornell University Press, Ithaca, New York.

    Vittum, P. 1992. Update on nematodes for control of lawn pests. Turf notes, avril-mai 1992. Université du Massachusetts.

      MISE-EN-GARDE

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