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AGRO-BIO - 360 - 05

LES OISEAUX NUISIBLES AUX CULTURES 

Table des matières

 

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Par Jean Duval, agr., M.Sc.
juin 1993

 

LES OISEAUX NUISIBLES AUX CULTURES

 

Les oiseaux sont le plus souvent des êtres vivants utiles à l'agriculture. Plusieurs espèces insectivores consomment des quantité importantes d'insectes ravageurs. Il existe par contre certaines espèces d'oiseaux omnivores qui s'en prennent aux cultures, notamment aux petits fruits et au maïs. Parmis ces espèces, on compte par exemple le carouge à épaulettes, le moineau, l'étourneau, le gros-bec, la corneille et le corbeau. Le pigeon n'est une nuisance que sur les bâtiments de ferme bien qu'en Angleterre on le voit attaquer certaines cultures.

Choix de la méthode

La protection écologique des cultures contre les oiseaux nuisibles implique surtout des moyens directs de lutte (ex.:tir, piégeage), la protection physique des cultures (ex.:filet) mais surtout l'utilisation de répulsifs sonores (ex.:canons, pétarades) et visuels (ex.:épouvantails). Le choix de la méthode la plus appropriée se fera en fonction de:

  • - La superficie de cultures à protéger: Bien des méthodes efficaces à petite échelle ne sont pas applicables à grande échelle;
  • - La valeur de la culture: On peut investir plus d'argent dans la protection contre les oiseaux dans une culture de petits fruits que dans un champ de céréales;
  • - L'environnement: L'utilisation de canons est plutôt dérangeante où il y a des habitations. De la même façon, toute technique pour effrayer les oiseaux et les éloigner ne va fonctionner que s'ils peuvent trouver de la nourriture ailleurs. Si cet ailleurs veut dire la ferme voisine, il vaudrait peut-être mieux d'envisager le piégeage ou d'autres moyens plus directs pour éviter des problèmes entre voisins;
  • - L'ampleur du problème: Si la nourriture est rare pour les oiseaux et que leurs populations sont importantes, ils seront prêts à prendre de grands risques pour se nourrir malgré tous les moyens entrepris pour les éloigner.
  •  

    Tableau 1 - Exemples de moyens de lutte à privilégier selon le type de culture à protéger

    Cultures Moyens de lutte
       
    Grandes cultures (maïs sucré, tournesol, etc.) Canons, alarmes, piégeage
       
    Horticulture (jardins, maraîchage, fruits et petits fruits) Épouvantails, ballons-épouvantails, ruban réflecteur

    Filets de protection, cerf-volants rapaces

    La section adresses utiles en pages sept et huit présente une liste de fournisseurs de différents produits répulsifs ou autres utilisés contre les oiseaux nuisibles.

    Répulsifs sonores

    Types de répulsifs sonores

    Il existe plusieurs types de répulsifs sonores. Voici une brève description de chaque type.

    1. Feux d'artifices: Les différentes sortes de feux d'artifices sont les plus anciens répulsifs sonores utilisés contre les oiseaux. Leur efficacité à long terme n'est pas très bonne et leur utilisation comporte des inconvénients. Ainsi, chaque feu doit être allumé individuellement. Il existe cependant des cordes à pétards qui demandent moins de travail car la corde qui lie les pétards brûle lentement et met le feu aux pétards placés à intervalles le long de la corde.
    2. Canons: Les canons pour éloigner les oiseaux qu'on retrouve sur le marché sont maintenant alimentés au propane. Certains appareils portent des canons doubles pouvant pivoter sur un trépied afin d'émettre le bruit au-dessus des cultures. Après chaque détonation, le canon pivote, ce qui permet d'émettre dans différentes directions. Les canons sont en genéral assez efficaces et permettent de protéger de grandes superficies. Un canon double va éloigner les oiseaux pour une superficie de 20 à 30 hectares sauf en situation exceptionnelle. Il en coûte environ 10$/hectare pour opérer un canon.
    3. Biosons ou cris d'oiseaux: Cette méthode est peu utilisée mais a beaucoup de potentiel. Il s'agit d'émettre des cris de détresse ou d'alarme pré-enregistrés de façon à éloigner les oiseaux. En effet, la plupart des espèces d'oiseaux s'éloignent lorsqu'ils entendent ces bruits bien que certaines espèces aient le comportement contraire d'aller aider l'oiseau en détresse. Comme ces cris font partie de la "génétique" de l'oiseau, chaque cri est très spécifique et les risques d'accoutumance sont faibles. Cette méthode fonctionne pour les étourneaux, les moineaux et les corbeaux mais pas pour les pigeons. On peut réaliser les enregistrements soi-même en capturant un oiseau et en le faisant crier (eh oui! c'est cruel). Cela demande toutefois une bonne qualité d'enregistrement. On peut aussi acheter des enregistrements déjà faits.
    4. Alarmes et autres bruits: Les alarmes et toutes sortes de sons insolites vont effrayer les oiseaux. Des enregistrements peuvent être faits à la maison et diffuser au champ ou on peut fabriquer des installations qui font du bruit par elles-mêmes comme des sifflets dans le vent, des bâtons frappant sur des boîtes de conserve, etc. Les sons radio-statiques (bruit blanc) ont une certaine efficacité mais les oiseaux s'y habituent. Il existe plusieurs modèles commerciaux d'alarme dont certains sont alimentés par des panneaux solaires. Il est toujours mieux de compléter les enregistrements de bruits et d'alarmes avec des sons de tirs et de pétarades.
    5. Ultrasons: Les appareils qui émettent des ultrasons sont complètement inutiles contre les oiseaux nuisibles dont l'étendue auditive est sensiblement la même que la nôtre.

    Façons d'éviter l'accoutumance

    Les répulsifs sonores sont utilisés pour éloigner les oiseaux depuis plusieurs décennies maintenant. Le problème le plus fréquemment observé avec les répulsifs sonores est que les oiseaux développent une accoutumance et qu'en conséquence les répulsifs perdent peu à peu leur efficacité. Cette accoutumance peut prendre aussi peu que quelques heures ou ne jamais se développer selon le type de son. Pour éviter l'accoutumance des oiseaux aux répulsifs sonores, il est conseiller:

    - De présenter le son (ou stimuli) le moins souvent possible. La fréquence d'émission devrait être basé sur le temps que cela prend à un groupe d'oiseaux à se regrouper après le stimuli. Le stimuli devrait être restreint aux périodes intenses d'activités, soit tôt le matin ou en soirée pour la plupart des espèces. Une fréquence d'émission irrégulière empêchera aussi les oiseaux de s'habituer rapidement au stimuli. Les répulsifs sonores ne devraient être utiliser que dans la période où les oiseaux peuvent faire des dommages et quand il y a beaucoup d'individus.

    - De varier les sons. La meilleure approche sonore consiste à enregistrer toutes sortes de bruits différents dont des pétarades et des tirs de fusils ou tout autre son qui puisse effrayer les oiseaux. On peut aussi changer la provenance du son en disposant plusieurs haut-parleurs et en alternant l'émission des sons d'un haut-parleur à l'autre. Il ne faut toutefois pas varier le volume car cela ne fait que rendre le stimuli moins efficace.

    - De pouvoir émettre les sons avec du bon équipement et beaucoup de volume. Cela implique entre autres de produire des sons clairs qui couvrent plusieurs fréquences. Les oiseaux doivent pouvoir localiser d'où vient le son pour s'envoler. S'ils ne savent pas d'où vient le son, ils ont tendance à s'immobiliser sur place plutôt que de s'envoler. Aussi, plus l'étendue des fréquences est grande, plus le répulsif sonore est efficace. Les cris d'alarme des oiseaux sont souvent très aigus.

    Répulsifs visuels

    Types de répulsifs visuels

    Outre l'épouvantail traditionnel, il existe plusieurs autres types de répulsifs visuels contre les oiseaux.

    Rapaces vivants: Les rapaces comme les faucons et les busards sont des prédateurs de beaucoup d'oiseaux nuisibles. Leur utilisation en agriculture, par l'intermédiaire d'un fauconier (dresseur de rapaces) est toutefois rare. Une étude a par ailleurs démontré que la présence humaine est souvent plus efficace a effrayer certains oiseaux que les rapaces, dans le cas où l'homme est devenu un prédateur plus important que le rapace pour cet oiseau.

    Images de rapaces: Un autre type de répulsif visuel consiste à garder l'image ou la forme d'un rapace dans les airs soit au moyen d'avions téléguidés ou de cerfs-volants attachés à des ballons d'hélium ou à de grands poteaux. Les cerfs-volants suspendus aux ballons d'hélium sont plus efficaces contre les carouges que s'ils sont attachés à de longs poteaux car ils bougent plus (Conover, 1983). Inglis (1980) explique quand même le peu d'efficacité générale de cette technique. Les oiseaux, surtout les plus âgés, s'habituent en quelques heures et cela ne fonctionne pas du tout pour certaines espèces d'oiseaux nuisibles (ex.: moqueurs).

    Faux prédateurs: Pour les jardins, on trouve sur le commerce des modèles en trois dimensions qui représentent soit un chat, un hibou ou un serpent, tous des prédateurs qui sont sensés éloignés les oiseaux.

    Épouvantails: Le bon vieil épouvantail les bras en l'air est en général peu efficace à éloigner les oiseaux. Un modèle amélioré consiste en un mannequin dans la position de tir d'un chasseur. Pour encore plus d'effet, on ajoute un canon ou un enregistrement du son d'un fusil qui se déclenche à intervalles. Un épouvantail relativement efficace et disponible commercialement consiste en un mannequin comme ceux utilisés sur les chantiers de travaux routiers, qui bouge la tête et lève et baisse les bras lentement, au rythme des battements des ailes d'un aigle.

    Épouvantail de Markgren: Cet épouvantail consiste en deux yeux énormes. C'est un stimuli tout simple, disponible commercialement pour une dizaine de dollars sous forme de ballons gonflables, qui provoque la fuite chez un grand nombre d'espèces d'oiseaux. C'est d'ailleurs un dessin qui se retrouve sur les ailes de plusieurs espèces de papillons pour se protéger des attaques d'oiseaux. Les fabriquants de ces épouvantails leurs donnent un rayon d'action de 10 à 15 mètres. L'épouvantail de Markgren le plus efficace a les caractéristiques suivantes: deux grands yeux circulaires arrangés horizontalement, chacun contenant des cercles concentriques de couleurs vives.

    Corps d'oiseau: L'exposition d'un corps d'oiseau dans une posture inhabituelle, une posture telle qu'après avoir été tiré au fusil ou une posture d'alarme prêt à l'envol, est utilisée avec un certain succès pour éloigner les oiseaux d'une même espèce. Des expériences menées sur les goélands dans les aéroports ont démontré qu'il faut toutefois que le corps de l'oiseau reste reconnaissable, qu'on change sa posture de temps à autre et son emplacement sur le terrain. Des expériences avec des corbeaux n'ont pas donner de résultats intéressants (Naef-Daenzer, 1983). Une réplique en trois dimensions peut aussi fonctionner.

    Autres répulsifs visuels: Des lumières stroboscopiques ont été utilisées avec un certain succès contre les oies qui se posent dans les champs lors de leur migration. Les rubans réflecteurs, comme les assiettes d'aluminium qui battent au vent, ont aussi un effet répulsif. Certains appareils de couleurs vives qui tournent au vent ont un effet répulsif, mais qui ne dure pas longtemps cependant.

    Façons d'éviter l'accoutumance

    Une façon de retarder l'accoutumance aux répulsifs visuels est de les changer d'emplacement et de les enlever et de les remettre à différents moments. Une façon de renforcer l'effet d'un répulsif visuel est de l'associer à une mauvaise expérience, comme par exemple, des tirs de fusils. Il faut que l'apparition de l'objet corresponde à une période de tirs. Après quelques épisodes, les oiseaux vont associer l'objet aux tirs et les tirs ne seront plus nécessaires aussi souvent.

    Moyens de lutte directs

    Tir

    Le tir peut être efficace pour éliminer les oiseaux nuisibles et les éloigner en même temps selon le degré d'habileté du tireur. Pour réduire les risques et accroître les chances de succès, on peut placer un appât dans un couloir aménagé dans le champ où il sera plus facile de tirer sur un groupe d'oiseaux attiré par l'appât.

    Destruction des nids

    Cette technique n'est vraiment faisable qu'en ville ou sur les bâtiments de ferme, difficilement en champ ou dans les haies.

    Piégeage

    Appât: L'essentiel d'un bon piège est l'appât. Pour attirer une espèce d'oiseaux en particulier, on choisit une source de nourriture qu'il préfère, la culture que l'on veut protéger par exemple. Le maïs est un appât qui fonctionne bien pour plusieurs espèces. On peut aussi utiliser un oiseau de bois ou un spécimen capturé et docile pour renforcer l'attirance. Il ne faut pas mettre trop d'appât à la fois car il pourrait se gâter.

    Types de piège: Il y a trois principaux types de piège utilisés pour capturer les oiseaux de nos jours. Le piège entonnoir consiste en un cône dont la moitié supérieure est coupée et tournée vers l'intérieur. Les oiseaux entrent par le petit trou et ne peuvent trouver la sortie lorsqu'ils veulent ressortir. Il existe des modèles avec double chambres pour plus de sureté. Le piège unidirectionnel est utilisé pour les pigeons. Il s'agit de cages avec une porte en tourniquet qui ne tourne que dans un sens. Il existe aussi des pièges dits tombants qui sont coûteux et dont certains ont des mécanismes complexes qui font en sorte qu'on ait pas à les réamorcer à chaque capture. Une autre façon de capturer les oiseaux est au moyen de glu. Les oiseaux se collent les pattes dans la glu et ne peuvent s'échapper.

    Protection physique des cultures

    Filet: Pour les cultures de grandes valeurs, des filets plastiques peuvent être disposés au-dessus des cultures. Le coût en est amorti sur plusieurs années.

    Ensachage: Une variante du filet est l'ensachage qui peut se faire à petite échelle pour le maïs sucré. Il s'agit simplement de couvrir les épis d'un sac de plastique fermé par un élastique. On peut ensacher environ 120 épis en une heure. On peut aussi mettre seulement des élastiques ou du ruban gommé au bout des épis.

    Protection des semis: Les semis peuvent être protéger par un mulch ou en saupoudrant de la chaux au-dessus des semis.

    Variétés résistantes: Aux États-Unis, il existe des variétés de maïs sucré résistantes aux carouges à épaulettes et autres oiseaux nuisibles des champs de maïs. Dolbeer et al. (1988) ont observé le moins de dommages sur les variétés Gold Dust et Advance. Dans les prairies, il existe également des variétés de tournesol pour l'huile résistantes aux oiseaux.

    ADRESSES UTILES

    Au Québec

    Agris SX
    Jacques Puyeo
    3200 1ère rue
    St-Hubert, Qc
    Canons au propane
     
    Bio-Contrôle
    2600, rue Dalton
    Ste-Foy, Qc
    G1P 3S4
    tél.:(418) 653-3101
    Épouvantail-ballons vendus sous le nom "d'Épouvantoeil".
     
    Labon inc.
    1350, rue Newton
    Boucherville, Qc
    J4B 5H2
    tél.: (514) 641-1050
    Vend des filets de protection de grandes dimensions
     
    W.H. Perron
    C.P. 408, Succ. St-Martin
    Ville de Laval, Qc
    H7S 2A6
    tél.: (514) 682-9071
    Répliques de prédateurs pour éloigner les oiseaux du jardin: chats, hibou, serpent

    A l'extérieur du Québec

    Bird-X inc.
    730 West Lake Street
    Chicago, Illinois
    60606
    tél.: 1-800-662-5021, (312) 648-2191
    Canons et alarmes Birdgard, Transonic IX-L, Bird-Lite, cerf-volant rapaces Scare Hawk, ballons-épouvantails Scare Eye
     
    Brody Enterprises Inc.
    9 Arlington Place
    Fair Lawn, New Jersey
    07410
    tél.: 1-800-458-8727, (201) 794-3616
    Répulsif sonore Av-Alarm, lumière stroboscopique Bird-X Lite Rays, plusieurs sortes de pièges (Havahart, Victor, Straling trap, Tomahawk), Cerf-volant rapace Scare Hawk, Glu Eaton's 4 the Birds Gel
    Margo Horticultural Supplies Ltd
    RR 6, Site 8, Box 11
    Calgary, Alberta
    T2M 4L5
    tél.: (403) 285-9731
    Alarmes Screamer et ZON Automatic Scarecrow, feux d'artifices Shell Crackers, canons Zink Bird Banger
    Reed-Joseph International Co.
    PO Box 894
    232 Main Street
    Grenville, Mississippi
    38701
    tél.: 1-800-647-5554, (601) 335-5822
    Alarmes Electronic Scare Away, Feux d'artifices Scare Away Pyrotechnics, Canons Multibang Automatic Cannon et Rotomat revolving platform, ruban réflecteur Scare Away reflecting tape, Ballons-Épouvantails Evil Eye, pièges Trap Away
    Robert Royal
    PO Box 108
    Midnight, Mississippi
    39115
    tél.: (601) 247-4409
    Épouvantail gonflable et sonore Scarey Man Fall Guy
    Signal Education Aids/ Association publishers
    2314 Broadway
    Denver, Colorado
    80205
    tél.: (303) 295-0479
    Enregistrements de cris de détresse d'oiseaux
     
    Wildlife Control Technology Inc.
    2501 N. Sunnyside Ave., #103
    Fresno, California
    93727
    tél.: 1-800-235-0262, (209) 294-0262
    Canon Zon Propane Cannons, alarme Zon Automatic Scarecrow, Feux d'artifices Shell Crackers, Bird Bombs et Bird Whistlers, ruban réflécteur Mylar Silver Tape, Filet de protection Wildlife Net
     

    Bibliographie

    Gard, N et D.M. Bird. 1992. L'utilisation des rapaces en lutte biologique. pages 586-594 In Vincent, C. et D. Coderre. La lutte biologique. Gaëtan Morin Éditeur, Boucherville.

    Conover, M.R. 1983. Pole-bound hawk-kites failed to protect maturing cornfields from blackbird damage. Pages 85-90 In W.B. Jackson et B.J. Dodd. 1983. Proceedings of the Ninth Bird Control Seminar. Centre for Environmental Research, Bowling Green State University, Ohio.

    Dolbeer, R.A., P.P. Woronecki et J.R. Mason. 1988. Aviary and field evaluations of sweet corn resistance to damage by blackbirds. Journal of the American Society for Horticultural Science, 113(3):460-464.

    Fitzwater, W.D. 1982. Getting physical with birds. Pages 31 à 44 In Baur, F.J. et W.B. Jackson. 1982. Bird Control in food plants - It's a flying shame. American Association of Cereal Chemists, St-Paul, Minnesota.

    Harris, H.A.G. 1983. Blackbird control - an agricultural perspective. pages 299-300 In W.B. Jackson et B.J. Dodd. 1983. Proceedings of the Ninth Bird Control Seminar. Centre for Environmental Research, Bowling Green State University, Ohio.

    Inglis, I.R. 1980. Visual bird scarers: an ethological approach. Pages 121-143. In Wright, E.N. 1980. Bird problems in agriculture. BCPC Publications, Croydon, Royaume-Uni.

    Naef-Daenzer, L. 1983. Scaring of carrion crows by species-specific distress calls and suspended bodies of dead crows. Pages 91-95 In W.B. Jackson et B.J. Dodd. 1983. Proceedings of the Ninth Bird Control Seminar. Centre for Environmental Research, Bowling Green State University, Ohio.

    Slater, P.J.B. 1980. Bird behaviour and scaring by sounds. Pages 105-114 In Wright, E.N. 1980. Bird problems in agriculture. BCPC Publications, Croydon, Royaume-Uni.

    © 1993 Project pour une agriculture écologique. Tous droits réservés.


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