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EAP Publication - 8F

ECOLOGIE

(Appliquée à l'agriculture)

STUART B. HILL

Département d'entomologie Collège Macdonald Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec)

OBJECTIF

Susciter l'intérêt du lecteur a l'égard de l'écologie et lui fournir assez de renseignements pour lui permettre de:

COMPORTEMENTS VISES

Apres avoir lu ce document vous serez en mesure de définir l'écologie verbalement ou schématiquement et d'enumérer:

INTRODUCTION

Dans son livre fascinant intitule "Life on a little known planet", le professeur Howard Evans (1970) affirme que l'écologie est véritablement la science de l'avenir et que la productivité est fondamentalement un problème ecologique et doit être étudiée dans son ensemble. Je vais tenter dans le présent document d'étudier la signification de ces affirmations.

Il est d'usage de définir l'écologie comme l'étude de l'habitat des divers organismes. En outre, les écologistes ont concentre leurs efforts sur l'inter relation entre les organismes et le milieu vivant et inanimé. Cependant, si l'on se fie a ce qui est publie présentement, I'écologie serait devenue l'étude de la relation entre tout et tout. Cette science tend au holisme, une vision a long terme sacro-sainte, et s'intéresse souvent a la relation complexe entre diverses variables et prédit des événements en liaison directe avec l'ordinateur.

AGRICULTURE INDUSTRIELLE: PROBLÈMES ET SOLUTIONS DE RECHANGE

S'il est vrai que le niveau de production alimentaire par région et par agriculteur a augmente de façon considérable au cours des 50 dernières années, l'importance des facteurs de production et leurs répercussions sur le milieu se sont aussi amplifies, tandis que la rentabilise des ressources énergétiques et pécuniaires au sein du système n'a cesse de chuter. La figure 1 nous présente d'autres caractéristiques de l'agriculture moderne qui ont des répercussions négatives.

Ces développements au sein de l'agriculture ne sont pas un fait isole, mais font partie de notre nouvelle relation avec notre milieu. Notre situation change: nous étions dans une certaine mesure a la merci du milieu et a présent nous sommes en mesure d'exercer sur lui un contrôle considérable en utilisant par exemple des engrais, des antiparasitaires et de puissantes machines. Si nous continuons d'accroître notre dépendance vis-a-vis ces facteurs de production, nous devrons sans doute faire face a des crises puisque les ressources non renouvelables deviennent de plus en plus rares et nous avons atteint le seuil tolérable des dommages a l'environnement.

Bon nombre d'écologistes sont d'avis qu'il nous faut élaborer une nouvelle relation post-industrielle avec notre milieu, c'est-a-dire avoir recours a des ressources renouvelables, employer des stratégies écologiques et mettre l'accent sur les véritables besoins des individus et non sur les désirs artificiels imposes aux masses par la publicité.

LOIS DE L'ÉCOLOGIE, AGRICULTURE ECOLOGIQUE ET POLITIQUE ALIMENTAIRE NORMATIVE

Une approche permettant d'élaborer une stratégie agricole écologique de rechange consiste a étudier les ecosystemes naturels afin de découvrir des indices bases sur les lois qui redissent leur fonctionnement. Vous trouverez au tableau I quatre lois de ce genre qui portent sur la production alimentaire de mente que leurs répercussion. Ces lois sont les critères en regard desquels il faut éprouver les stratégies de rechange en matière de production alimentaire.

On donne a la figure 2 un exemple de stratégie agricole écologique qui se fonde sur ces lois.

Il est bien évident l'ou ne peut élaborer une telle stratégie sur des extrapolations; il faut plutôt avoir recours a une planification normative c'est-a-dire définir nos buts a long terme et travailler a rebours jusqu'au moment présent (voir Lovins, 1976). Vous trouverez au tableau 2 un exemple de politique alimentaire normative. Les objectifs d'une approche écologique normative de ce genre ont un caractère permanent et visent la sente, I'efficacité, la qualité de l'environnement et une juste rétribution pour les travailleurs du circuit alimentaire. Ce sont des objectifs complets et a long terme qui mettent l'accent sur les besoins véritables et respectent les contraintes biochimiques et le caractère cyclique complexe du milieu naturel. De telles approches vont sans doute nous faire connaître des variables percutantes et des solutions de rechange que les approches actuelles ne sont pas en mesure de nous révéler. Ces objectifs permettent de prévoir les événements avec plus de précision.

Bien que nous soyons assez avances sur le plan de la théorie de l'agriculture écologique, il existe un urgent besoin d'accroître l'appui de la recherche fondamentale en biologie et en écologie et de mettre au point la technologie pertinente, comme par exemple le matériel de traitement des déchets et les systèmes de polyculture.

Voici trois exemples qui illustrent cette approche écologique: développer la fertilise des sols et la préserver, se protéger contre les foyers de parasites et de maladies et assurer la production d'aliments de haute qualité. Ces trois points influent grandement sur notre aptitude a répondre aux besoins en matières protéiques de la population.

Développement et préservation de la fertilise des sols

Il est pertinent avant tout d'étudier la genèse des sols. Ce processus exige deux matériaux: la roche-mare et des déchets organiques. Ces éléments forment le sol après avoir subi une dégradation.

Il n'y a évidemment pas de pénurie de pierre et il ne devrait pas non plus y avoir de pénurie de déchets organiques dans les pays a climat tempéré, car la température optimale pour leur production est plus près de la température annuelle moyenne que ne l'est la température optimale pour leur dégradation. Voila en fait la principale raison pour laquelle nous trouvons une couche plus profonde de déchets dans la plupart de nos forets alors qu'il n'y a généralement pas de couches de déchets dans les terres basses des forets tropicales. Les bactéries et les champignons sont en grande partie responsables du processus de dégradation biologique. Cependant, il existe au moins six facteurs qui restreignent leur activité (aliments, espace, dispersion, compétition, cultures et sénescence). La faune des sols joue un raie important car, par le biais de son alimentation et de ses déplacements, elle annihile constamment ces facteurs contraignants, particulièrement "race a son aptitude a disperser la microflore. Voila pourquoi, si certains des éléments de la faune sont détruits ou que leur activité est recuite par les façons culturales, I'activité des bactéries et des champignons qui s'alimentent de ces espèces particulières déclinera.

Nous connaissons peu de détails sur ces processus, mais suffisamment pour savoir qu'en tenant compte de ces organismes et en répondant a leurs besoins nous pouvons fertiliser les sols et préserver leur état. Il faut d'abord et avant tout restituer a la terre les matériaux organiques qu'elle a perdus. Cela découlé de la loi écologique relative aux cycles énoncée au tableau 1.

Au lieu d'annihiler cette dégradation locale en épandant des engrais chimiques synthétiques ou en éliminant certains de ses éléments au moyen de biocides, nous devrions étudier leur potentiel dans chaque type de sol et élaborer des méthodes de gestion pour les mettre profit. Celles-ci conduiraient a des économies d'énergie et d'argent, proviendraient la détérioration du milieu et sauvegarderaient la sente des humains et des bestiaux. Cette stratégie entre en conflit avec notre approche actuelle qui consiste a retirer plusieurs dizaines de minéraux lors de la recolle et a ne restituer au sol que quelques-uns d'entre eux sous forme d'engrais chimiques.

Prévenir les foyers de parasites et de maladies

La présence de parasites et de maladies est le symptôme d'une gestion inefficace (fig. 3). Les antiparasitaires, tout comme les antibiotiques et les médicaments, sont généralement considères comme des <<comprimes magiques>> capables d'éliminer tous les problèmes. En réalité, si les parasites nous posent des problèmes, ce n'est pas a cause d'une pénurie d'antiparasitaires dans le milieu, tout comme nous n'attrapons pas un mal de tête parce qu'il n'y a pas assez d'aspirine dans notre sang.

L'emploi d'antiparasitaires et d'antibiotiques afin de lutter contre les parasites et les agents pathogènes entraîne la création d'une longue liste de problèmes secondaires graves (résistance, dommage aux organismes utiles, foyers de parasites secondaires, persistance et dispersion, concentration dans la partie supérieure du circuit alimentaire, et répercussions subletales).

Moore (1967) a souligne qu'il n'existe en fait que trois solutions a Regard de la lutte antiparasitaire: la création soutenue de nouvelles substances antiparasitaires a mesure que les parasites améliorent leur résistance face aux anciennes; I'élimination du problème des parasites "race a la culture en milieu artificiel ferme (solution relevant de la science-fiction); et, la prévention par la modification de nos agro-ecosystemes. L'approche antiparasitaire occupe une place prépondérante parce que notre analyse coût-bénéfice ne tient pas compte des coûts qui découlent de la détérioration du milieu et de la sente des humains. Comme le disait un membre du parti travailliste anglais, une telle approche stimule tous les bénéfices a court terme du secteur prive au détriment, a long terme, du grand public.

Afin de s'attaquer a la racine même des problèmes, il est essentiel d'étudier plus étroitement la relation entre les méthodes d'agriculture et les dégâts causes par les parasites (fig. 3). On s'est servi de cette approche pour élaborer les stratégies énoncées au tableau 3. Celles-ci doivent être mises au point en fonction de chaque situation bien précise; conséquemment, les stratégies particulières utilisées doivent également être choisies par l'agriculteur lui-même ou quelqu'un qui connaît bien la région et l'exploitation

Assurer la production d'aliments de haute qualité

Une approche permettant de bien comprendre ce qu'il advient de la qualité des aliments consiste a proposer un modèle fonde sur la déduction (fig. 4) et a vérifier si des faits viennent l'appuyer ou le contredire. Ce modèle est fonde sur les concepts énonces par Roger Williams (1971) qui soutient que les cellules et par conséquent les organismes ne peuvent subir que deux problèmes nutritifs: la malnutrition et l'empoisonnement; la première survient lorsque certains éléments nutritifs sont absents ou ne sont pas en équilibre et le second lorsque des toxines sont présente. Donc, afin de bien comprendre l'influence de notre circuit alimentaire sur la qualité des aliments nous devons étudier comment les méthodes de production et de traitement des aliments peuvent entraîner la perte de certains facteurs essentiels et l'apport de diverses toxines nuisibles.

La production végétale comprend les étapes suivantes: sélection des végétaux et du lieu de production, les semis et plantations, les travaux de culture et la recolle. ~ chaque étape de la production, il y a de fortes chances que des éléments nutritifs se perdent et que des toxines s'élaborent. Les végétaux sont d'abord choisis en fonction de leur productivité, de leur taille, de leur forme, de leur présentation, de leur aptitude a la recolle mécanique, tous des facteurs qui n'ont rien a voir avec la qualité nutritive. Un choix effectue en fonction de ces caractéristiques entrainera sans doute la diminution de la valeur des aliments.

Il serait préférable de choisir les végétaux en fonction des besoins des populations locales. On devrait accorder plus d'importance aux éléments suivants: qualités nutritives; palatabilité; résistance aux parasites, aux maladies et aux mauvaises herbes; adaptation aux conditions locales; aptitude a améliorer le sol; et faible dépendance vis-a-vis des facteurs énergétiques (tels les engrais, les antiparasitaires et les machines).

Le choix du lieu de culture se fait en fonction de facteurs d'ordre climatique et économique. Les façons culturales sont en fonction du sol et on utilise des engrais et des antiparasitaires afin de produire de la façon la plus économique possible la culture la plus rentable, sans se préoccuper des effets a long terme sur le sol ou encore des répercussions a court ou long terme sur la qualité nutritive des éléments produits.

La culture sans assolement épuise bon nombre d'éléments nutritifs du sol. Generalement on tente de substituer un, deux ou trois de ces elements (azote, phosphore ou potassium) en croyant que cela permettra au sol de reconstituer ses éléments. L'emploi d'engrais non équilibres peut aussi entraîner la production de végétaux qui manquent de certains acides amines essentiels. Les cultures éliminent aussi certains minéraux essentiels qui ne peuvent être remplaces par la majorité des programmes de fertilisation. Avec le temps, les sols souffrent de plus en plus de l'absence de ces meneaux; les végétaux manquent alors non seulement des minéraux mais aussi des vitamines dont la synthèse en dépend.

La plupart des antiparasitaires sont des poisons organiques synthétiques qui ne se trouvent pas dans la nature et qui par conséquent posent un sérieux problème a notre organisme, lequel doit se désintoxiquer ou les éliminer.

11 arrive souvent que l'on recolle avant que le produit ne soit mur afin de pouvoir utiliser des machines. Voila pourquoi le produit est de qualité nutritive inférieure.

Le traitement des aliments exige l'apport de nombreux produits chimiques et provoque ainsi la perte de certains éléments nutritifs. La cuisson se traduit généralement par une perte accrue d'éléments nutritifs.

MISE EN VIGUEUR DES MODIFICATIONS PROPOSÉES

Il ne sera pas facile d'abandonner nos stratégies courantes. L'agriculture moderne est devenue dépendante des produits chimiques afin de régler ses problèmes tout comme le toxicomane a besoin de sa drogue. Cependant, dans les deux cas, ni les antiparasitaires ni les stimulants ne s'attaquent aux véritables causes des problèmes.

En raison de l'accoutumance, la mise en vigueur de ces solutions de rechange vont exiger d'énormes efforts de collaboration de la part du grand public (consommateurs), des secteurs de l'industrie et du commerce (y compris les producteurs), des chercheurs (des gouvernements fédéral et provinciaux, des universités et de l'industrie), des médias (journalistes, enseignants et vulgarisateurs), et des gouvernements (fédéral, provinciaux et locaux). La solution de rechange a la collaboration consiste a réagir aux crises qui ne manqueront pas de se produire de plus en plus fréquemment si nous persistons a avoir recours aux mêmes solutions qu'illustre bien l'emploi des produits chimiques agricoles (Whiteside, 1977). Parmi les stratégies dont dispose l'État, on compte les lois, les règlements, les normes, les codes, les taxes, les encouragements, I'éducation, les modèles, la recherche et le développement, la participation du public, les politiques et la planification.

BIBLIOGRAPHIE

Erres, H.E., Lire on a Little known planet, Londres, Deutsch, 1970, 318 p.

Lovins, A., Exploring energy-efficient futures for Canada, Conserver Soc. Notes

1(4), 5-16, I976.

May, R.M., Food lost to pests, Nature 267 (5613), 669-670, 1977.

Moore, N., A synopsis of the pesticide problem, Adv. Ecol. Res. 4, 75-129, 1967. Williams, R.J., Nutrition against disease: Environmental prévention, New York Pilman, 1971, 370 p.

Whiteside, T., The pendulum and the toxic cloud, The New Yorker, le 25 juillet 1977, p. 30-55.

LECTURE SUPPLEMENTAIRES

Aubert, C., L'agriculture biologique, 2'édition, Paris, Le courrier du livre, 1972, 255 p. (Bonne étude de l'agriculture ecologique en France. Quatre-vingt-douze références.)

Balfour, Lady Eve B., The living soil and the Haughley experiment, Londres, Faber & Faber, 1975, 383 p. (Réimpression de son ouvrage publie en 1948 et rapport de 32 ans d'études comparatives des diverses composantes organiques, mixtes et chimiques dans une exploitation agricole de Haughley en Angleterre en regard de la productivité, des coûts, de la qualité nutritive et de la sente des animaux. Les résultats Remontrent la supériorité des approches ecologiques et mettent en exergue la relation entre le sol et la sente. Le texte compte 54 renvois et de nombreuses annotations.)

Bookchin, M., Our synthetic environment, 2' édition, New York, Harper & Row, 1974, 305 p. (Un des exposes les plus précis sur les problèmes de l'agriculture, de la colonisation et de la sente. Cet ouvrage compte quelques chapitres Ires utiles sur la fertilise des sols et la nutrition, les agro-ecosystemes et l'emploi des produits chimiques en agriculture et dans la transformation alimentaire. Trente-trois pages de renvois. Voir aussi Post-Scarcity Anarchism du même auteur (1971) et le chapitre qu'il a écrit dans Radical agriculture (1976) de Merrill.)

Dasmann, R.F., Milton, J.P. et Freeman, P.H., Ecological principles for economic development, Londres, Wiley, 1973, 252 p. (Réponse courageuse aux problèmes soulèves dans The careless technology (1972) de Farvar et Milton. La plupart des exemples se rapportent a des climats tropicaux et semi-tropicaux mais bon nombre des concepts peuvent s'appliquer aux zones de climat tempéré. Renvois a la fin de chaque chapitre. Voir aussi The conservation alternative (1975) de Dasmann.)

Dickey, L.D., Clinical ecology, Springfield (111.), Thomas, 1976, 807 p. (Un petit groupe de médecins américains et canadiens obtiennent des succès remarquables dans leur lutte contre un grand nombre de maladies et de conditions émotives par l'élimination d'aliments, par des régimes rotatifs et par le contrôle de l'utilisation de produits chimiques nocifs. Cet ouvrage compte 80 chapitres rédiges par 45 auteurs et est le livre le plus complet qui a été écrit sur le sujet jusqu'à maintenant; il a été inscrit a cette bibliographie en raison de ses implications en matière d'agriculture. Renvois a la fin de chaque chapitre.)

Ceno, B.J. et Geno, L.M., La production vivrière dans l'environnement canadien Conseil des sciences du Canada, Etude sur la démographie, la technologie et les richesses naturelles, Perception 3, Approvisionnements et Services Canada, Ottawa (Ont.), 1976, 66 p. (Version révisée du Report to Environment Canada: Energy, agriculture, and the environment (1975) de Larry Geno. Cette publication présente une vue sacro-sainte de l'agriculture canadienne, discutant de ses fondations, de ses problèmes et des possibilités d'établir un système de production alimentaire tenant compte de l'écologie. Elle offre également une série de données utiles en matière d'utilisation d'énergie dans la production agricole. Notes a chaque chapitre.)

Hall, R.H., Food for nought, New York, Random House, 1974, 292 p. (Travail de recherche sur le déclin de la nutrition, retracent ce problème jusqu'à l'époque de l'agriculture industrielle et de la transformation alimentaire. Quatre cent trente-huit renvois.)

Merrill, R., Radical agriculture, New York, Harper et Row, 1976, 459 p. (Recueil d'articles rédigés par des spécialistes actifs dans la remise sur pied du secteur rural. Reforme agraire, agri-négoce, entente urbaine et rurale, technologies nouvelles, etc. Renvois a la fin de chaque chapitre.)

Messerschmitt, H. et ai., L'encyclopédie permanente d'agriculture biologique, Paris, Édition Bedard, 1974. (Ouvrage comprenant deux volumes merveilleusement illustres. Riche source de documentation mettant en exergue l'équilibre entre l'écologie, la technologie et l'économie. Bon nombre de renvois tout au long de l'ouvrage.)

Schumacher, E.F., Small is beautiful: Une sociale d la mesure de l'homme. Contre-temps/le seuil, traduit de l'anglais par Daniel William et Marie-Claude Florentin. (L'auteur soutient que nous perdons le sens des proportions car nous évaluons tout ce que nous faisons en fonction d'un seul critère: l'argent, les profits et par conséquent par le gigantisme de nos activités. Nous avons fait de l'agriculture une industrie, nous intéressant seulement a la production d'aliments et de matières fibreuses de sorte que nous avons néglige ces trois objectifs premiers, c'est-à-dire la sente, la beauté et la permanence de cette activité. Si nous ne parvenons pas a élaborer une approche méta-économique qui tienne compte de ces éléments nous ne ferons qu'emboîter le pas a ces 10 a 30 autres civilisations qui nous ont précèdes sur le chemin de la ruine. Cinquante renvois.)

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